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UPANISHADS DU YOGA Hamsa Upanishad Upanishad du Cygne
Quinzième Upanishad du canon Muktika, appartenant Shukla Yajur Véda et classée comme Upanishad du Yoga. Le sage Gautama enseigne à Sanat Kumara, l'éternel adolescent qui jamais ne s'incarna sous une forme humaine, ce traité sur la nature du Hamsa (l'Atman suprême), incluant une analyse approfondie du Hamsa mantra, le japa respiratoire spontané. Donne une description complète et minutieuse des méthodes de méditation, et analyse la nature de l'Atman, ce “cygne suprême”.
Om ! Cela est plénitude, ceci est plénitude; Om ! Que la paix soit en moi !
. . 8. Si on a su mettre à profit ce Hamsa de l'ajapa mantra pour investiguer sur la nature du mental (manas), on se met à entendre Nada, le son subtil, qu'on atteint habituellement au bout de dizaines de millions de répétitions du Hamsa mantra. Nada prend dix manifestations successives : 1) la sonorité du mot Chini*; 2) celle du mot Chin-Chini; 3) celle d'une cloche; 4) celle d'une conque; 5) celle d'un luth, Tantiri; 6) celle des cymbales, Tala; 7) celle d'une flûte; 8) celle d'un tambour, Bheri; 9) celle d'un double-tambour, Mridanga; 10) enfin, celle du tonnerre à travers les nuées. Il est possible de faire directement l'expérience de la dixième sonorité, en sautant les neuf premières, grâce à l'initiation d'un maître. À la première étape, le corps acquiert la légèreté de Chin-Chini; à la seconde, Bhanjana, l'un des sons subtils, fait irruption à travers le corps; à la troisième, Bhedana, un autre son subtil, accomplit la percée du centre de conscience; à la quatrième, la tête se met à osciller [voire toute la colonne vertébrale, au passage de Kundalini]; à la cinquième, une salivation abondante sort de la voûte palatale; à la sixième, la salive s'est transformée en nectar (amrita); à la septième, survient la clairvoyance, révélant tout ce qui était resté caché; à la huitième, survient la clairaudience, donnant accès à ParaVak, la parole suprême; à la neuvième, le corps devient invisible, tandis que se développe le troisième œil; à la dixième et dernière étape, le disciple atteint ParaBrahman, le suprême Brahman, et se trouve en présence de l'Atman, qui est aussi Brahman. . . . (Upanishad de 3 pages).
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