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UPANISHADS DE SHIVA
Dakshinamurti Upanishad Upanishad du Maître de Sagesse
Quarante-neuvième Upanishad du canon Muktika, appartenant au Krishna Yajur Véda et classée comme Upanishad de Shiva. Dakshinamurti est l'aspect le plus serein de Shiva, celui du maître suprême transmettant aux grands Sages et aux dieux toute la Connaissance, notamment le yoga, la musique et la danse, la Connaissance et la Sagesse (Jnana), et l'exégèse des Écritures. Dans cette brève Upanishad, l'enseignement du Dakshinamurti mantra est transmis par le légendaire Sage Markandeya, qui – ayant été voué à la mort à l'âge de seize ans – obtint de Shiva qu'il conteste le décret de Yama et l'emporte sur la décision du dieu de la Mort.
Om ! Puisse-t-Il nous protéger tous deux ! Om ! Que la Paix soit en moi !
. . . 26-30. Les Sages demandèrent encore à Markandeya : « Comment se lève la flamme de la connaissance ? Quelle est sa nature ? Et qui est son prêtre ? » Ce fut le Sage Yajnavalkya qui répondit : « La lampe de la connaissance est emplie de l'huile du détachement, et lorsque la mèche de la dévotion brûle du feu de la connaissance, la Divinité omniprésente apparaît sous les traits de l'Atman. Connaissance, dévotion et détachement sont les composants essentiels pour avoir la vision de la Divinité. La flamme de l'Atman se met à briller aussitôt que sont dissipées les ténèbres de l'ignorance, sous l'effet de ces composants. Il faut s'efforcer de déchiffrer le sens occulte, à savoir la nature authentique du Suprême, afin de dissoudre les ténèbres de l'ignorance par le barattage de l'océan du détachement au moyen du bâton qu'est la connaissance. La perception du Suprême n'est possible que si l'on se consacre uniquement à l'obtention de la connaissance, tout en se pliant aux règles du détachement. La méditation sur le Suprême est un lien qui capture l'attachement, les peurs et les angoisses de la dualité; même lorsqu'on est saisi par la mort, il ne faut pas cesser de méditer sur le Suprême, ainsi que le fit Markandeya [qui fut sauvé des griffes de Yama, la Mort, par Shiva]. La méditation sur l'Atman mène graduellement le fidèle à la réalisation de l'Atman suprême, et il jouit alors d'une félicité sans pareille. . . . (Upanishad de 7 pages).
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