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UPANISHADS DE SHIVA
Atharvashiras Upanishad Upanishad initiale de l'Atharva
Vingt-deuxième Upanishad du canon Muktika, appartenant à l'Atharva Véda et classée comme Upanishad de Shiva. Dans l'Atharvashiras Upanishad, la lettre à trois syllabes et demi, le Om, qui a une signification occulte très puissante tout en n'ayant aucun sens précis, et qui est intemporelle, est dévoilée sous tous ses aspects. C'est, dit-on, la Source universelle, qui ne repose sur rien d'autre qu'elle-même. Ici, l'enseignement sur les correspondances symboliques du Om est extrêmement détaillé, avec tout au long comme point focal, l'exaltation de Rudra, le Rugissant, l'aspect originel de Shiva. Cet enseignement nous donne une nouvelle explication à la nécessité de porter les cendres sacrées, bhasma : tout n'est que cendres en regard de l'Un, de l'Éternel, aussi faut-il brûler symboliquement (tapas, l'ascèse) le feu de l'existence individualisée, « afin que la création toute entière soit libérée de ses entraves. »
Om ! Ô Dieux, puissions-nous entendre de nos propres oreilles ce qui est propice; Om ! Que la paix soit en moi !
I: Om ! Un jour, les dieux allèrent voir Rudra et lui demandèrent : Qui es-tu ? Il répondit : « Je suis Celui qui existait au début, j'existe et j'existerai. Rien n'existe en dehors de moi. Je suis Cela qui a pénétré l'intérieur en venant de l'intérieur*. Je suis éternel et non-éternel, visible et invisible, je suis Brahman et non-Brahman. Je suis de l'est et de l'ouest, du sud et du nord, du dessous et du dessus. Je suis les directions de l'espace, ainsi que les divisions intermédiaires. Je suis le mâle et la femelle, mais aussi le neutre. Je suis le mètre Savitri et le Gayatri, je suis le Trishtub, le Jagati et l'Anusthub. Je suis l'apparence et la réalité. Je suis le feu Ahavaniya du rituel védique, le Garhapatya du foyer domestique et le Dakshinagni des ancêtres. Je suis le buffle et la vache. Je suis le Rig, le Yajur et le Sama Véda, et je suis le Voyant Atharvangiras. Je suis le plus ancien, le plus noble et le meilleur. Je suis l'eau et le feu, je suis caché dans les bâtons à feu. Je suis l'Impérissable et le périssable. Je suis la fleur de lotus et le filtre à Soma. Je suis le Puissant, je me trouve à l'intérieur et à l'extérieur, je suis la lumière née à l'est. Je suis la Totalité et l'Infini. Celui qui me connaît devient simultanément la Totalité. Il connaît les dieux et tous les Védas, ainsi que les Védangas. Et je suis aussi Cela, Tat, et mon pouvoir donne satisfaction au Brahman par les brahmanes, à la Vache par les vaches, aux brahmanes par l'essence du brahmanisme, à la nourriture sacrificielle par la nourriture sacrificielle, à la vie par la vie, à la Vérité par la vérité, à la Loi par la loi. » Alors les dieux firent des requêtes à Rudra, ils contemplèrent Rudra, ils méditèrent sur Rudra, ils firent des louanges à Rudra, ils tendirent la paume de leurs mains vers Rudra, pour lui adresser cette prière :
. . . (Upanishad de 7 pages).
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