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Un démon menant un mouton composite – Dynastie Moghole, XIXème siècle, couleur et or sur papier. UPANISHADS DE SHIVA Brihad Jabala Upanishad Upanishad de la grande Jabala
Vingt-sixième Upanishad du canon Muktika, appartenant à l'Atharva Véda et classée comme Upanishad de Shiva. C'est de nouveau le Sage Jabala, rencontré maintes fois, auteur éponyme de la Bhasma Jabala Upanishad et de la Rudraksha Jabala Upanishad, peut-être identique au Jabali de l'Upanishad éponyme, qui signe cette Upanishad-ci. Et de nouveau, son nom est lié à l'importance des cendres sacrées (vibhuti) dans le culte de Shiva. Nous retrouvons également le sage Bhusunda, de la lignée de Jabali, qui mène l'enquête auprès des dieux et des grands Sages.
Om ! Ô Dieux, puissions-nous entendre de nos propres oreilles ce qui est propice; Om ! Que la paix soit en moi !
. . . Brahmana VI Durant le mariage du grand Rishi Gautama, tous les dieux eurent l'esprit enflammé de passion en contemplant Ahalya, la jeune épousée*. À tel point qu'ils en perdirent tout leur savoir; aussi allèrent-ils trouver le Sage Durvasa et lui demandèrent-ils conseil. Celui-ci leur promit de les aider à neutraliser le péché qu'ils avaient commis en cette occasion et leur dit : « Au temps jadis, en mettant les cendres sacrées après avoir psalmodié le mantra de Rudra un millier de fois, même des péchés tels que le brahmanicide ont été purifiés. » Sur ces mots, il leur fit don des très saintes cendres sacrées. Et il ajouta : « Parce que vous avez écouté attentivement mes paroles, ces cendres vous rendront plus resplendissants que jamais. »
On dit que cette cendre sacrée peut donner naissance à toutes sortes de richesses. Face à elle, se tiennent les Vasus, à sa droite sont les Rudras, dans son dos sont les Adityas, à sa gauche les Vishvadevas, au centre se tiennent Brahma, Vishnu et Shiva, encadrés par le soleil et la lune. Voici ce que dit le Rig Véda à propos des cendres sacrées : « De quelle utilité sont les Védas pour celui qui ne comprend pas cette chose, dans la forme éternelle et éthérée de laquelle vivent tous les dieux et les mondes ? Quiconque comprend ce point essentiel fait partie des êtres qui ont atteint à Cela même qu'il faut atteindre. » . . . (Upanishad de 7 pages).
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